Alors que la situation sécuritaire est toujours préoccupante à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, 55 suspects ont été présentés à la presse mercredi 8 janvier. Lundi, 44 présumés criminels, dont des kidnappeurs d’enfants, l’avait déjà été. Du côté des autorités RD congolaises, il y a manifestement une volonté de communiquer pour montrer à la population que, face à la montée de l’insécurité, celles-ci ne restent pas inactives.
Par Pacheco Kavundama, notre correspondant à l’est de la RDC
Le maire de la ville de Goma a présenté mercredi 8 janvier à la presse 55 suspects dont 17 rwandais impliqués dans diverses actions de banditisme dans le chef-lieu du Nord-Kivu. Une présentation faite à l’issue d’une réunion du comité urbain de sécurité.
Selon le maire de la ville de Goma, Muisa Kiense, ces suspects, la plupart fortement alcoolisés ont été arrêtés dans des maisons de tolérance ou des débit de boissons, grâce à la collaboration de la population dans le quartier Kahembe à Goma, connu sous le nom de Birere, à la réputation sulfureuse.
Les 17 sujets suspects de nationalité rwandaise seront rapatriés dans leur pays où ils devront répondre de leurs actes, a précisé le maire qui a réitéré son appel à la population de collaborer avec les services de sécurité en lui désignant notamment les éventuels suspects.
Il s’agit du deuxième groupe de présumés criminels à avoir été présenté à la presse depuis le début de la semaine. Lundi, un groupe de 44 personnes arrêtées par la police nationale congolaise l’avait été par le gouverneur du Nord-Kivu, Carly Nzanzu Kasivita (lire notre article).
Du côté des autorités RD congolaises, il y a manifestement une volonté de communiquer pour montrer à la population que, face à la montée de l’insécurité, celles-ci ne restent pas inactives.