Elles sont 23 sur 46. Le cabinet de Moïse Katumbi, dont la composition a été rendue publique mardi 3 juillet, compte la moitié de femmes. Un symbole fort dans un pays où celles-ci sont encore peu nombreuses en politique.
Il promet dans son programme électoral de promouvoir les femmes dans la vie politique. Moïse Katumbi tient promesse en appliquant la règle de la parité femmes – hommes à son cabinet, dont la composition a été dévoilée mardi 3 juillet.
Sur les 46 membres, 23 sont des femmes. Et il ne s’agit pas, comme parfois, de faire de l’affichage ou du remplissage. Les personnes nommées l’ont toutes été sur la base de leurs compétences, assure-t-on dans l’entourage de l’opposant. Surtout, elles occupent certains des postes les plus stratégiques.
Ainsi en va-t-il de Dominique Munongo Inamizi, 57 ans, ancienne maire de Likasi, chargée des Relations extérieures et de la Coopération internationale ; d’Anne-Emilie Poto, responsable de la Coopération et de l’Intégration régionale ; ou encore de Madiya Mwamba, chargé du secteur des mines et des hydrocarbures, etc.
Souhaitée par Moïse Katumbi, la parité a pu être mise en oeuvre grâce aux efforts conjugués d’Olivier Kamitatu, le directeur de cabinet de l’ex-gouverneur du Katanga, et de l’aussi discret qu’efficace Salomon Idi Della Kalonda, le bras droit de M. Katumbi, qui occupe officiellement à ses côtés les fonctions stratégiques de conseiller spécial et politique.
Ces nominations interviennent alors que les représentantes du deuxième sexe sont encore peu nombreuses au Parlement comme dans les assemblées provinciales et qu’une étude récente classe la RDC au 7ème rang des pays les plus dangereux pour les femmes. Tout un symbole…