Cette taxe, illégale, est appelée localement « argent pour la signature du chef ». Il s’agit d’une forme de racket institutionnel qui touche les personnes souhaitant voyager au sein des pays de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL). Nous réclamons sa suppression, déclare Muyisa Lumumba, l’un des manifestants de La Lucha qui proteste depuis lundi. A noter que cette manifestation n’est pas « encadrée » par la police. Une évolution par rapport aux années Kabila, marquées par une répression brutale.
Interview réalisée par Pacheco Kavundama, notre correspondant à l’est de la RDC, ce mercredi 24 juillet au matin devant les bureaux de la Direction générale des migrations dans la capitale du Nord-Kivu