Depuis lundi 11 novembre, les enseignants des écoles conventionnées catholiques, protestantes, musulmanes, anglicanes, adventistes, etc., et publiques, sont à nouveau en grève, deux semaines seulement après avoir repris les cours. En cause, la promesse non-tenue des autorités de leur payer leur salaire.
Par Pacheco Kavundama, notre correspondant à l’est de la RDC
Des dizaines d’enseignants des écoles publiques et conventionnées se sont retrouvés ce mercredi 13 novembre à Goma pour tirer un premier bilan de leur mouvement de grève décrété le 11 novembre dernier afin de réclamer le paiement de leur salaire, promis par le gouvernement congolais.
« Pouvons-nous lever cette grève aujourd’hui ? », a lancé Innocent Bahala Shamavu, le porte-parole des enseignants en grève à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. A l’unanimité, les enseignants grévistes ont répondu par la négative. « On ne lèvera la grève que le jour où on percevra un salaire décent », ont-ils ajouté en chœur.
« Nous en avons assez des fausses promesses des autorités », a lâché Innocent Bahala Shamavu, qui est enseignant à l’Institut Majengo, une école publique du réseau protestant et porte-parole de la base constituée dans toutes les écoles publiques et conventionnées de la ville de Goma.